Evénements

Bénédiction de tableaux et d’une statue de la Vierge à Champlan lors de la messe du 5 septembre 2021.

Mise à jour le 7 septembre 2021

A la fin de la messe du dimanche 5 septembre, a eu lieu la bénédiction par le père Dominique Ribalet de la statue de la Vierge, don d’une paroissienne, et des deux tableaux que la mairie a remis à l’église après leur restauration. Ce fut un moment riche de sens. Couronnant les démarches entreprises par le père pour redonner leur vraie place à ses œuvres, cette cérémonie est arrivée comme un fruit à l’occasion de son départ.

A la fin de la messe, une personne déléguée par la municipalité a présenté les tableaux. Le ton à la fois simple et chaleureux de ses paroles en disait long sur les liens qui ont pu se tisser durant cette période entre les représentants civils et religieux de Champlan.

En plus de leur valeur historique, les deux tableaux portent un beau sujet de méditation sur la couronne d’épines : Celle que porte le Roi des rois et devant laquelle Saint Louis dépose la sienne. C’est tout le renversement évangélique qui est exprimé dans leur complémentarité.

Quant à la statue de la Vierge, sa place est vraiment bien choisie : à peine sommes-nous entrés qu’Elle nous accueille en nous présentant son Fils comme Elle l’a fait à Bethléem avec les bergers et les mages. Anne Quintard

Christ aux outrages
Saint Louis

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Message de Mgr Pansard pour le carême

Mise à jour le 19 février 2021

Nous entrons en carême avec la centaine d’adultes que j’appelle au baptême en ce premier dimanche de carême qui évoque le baptême de Jésus. Il s’est mêlé à la foule de tous ceux qui viennent pour se reconnaître pécheurs et être plongés dans l’eau, par Jean le Baptiseur, dans l’eau en signe de renouveau. Le baptême de Jésus est une image de sa mission. Il la résume bien par ces mots : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Mc2,17

Le baptême, notre baptême, est « l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus-Christ. » 1P3,21. Mais comme pour Jésus, l’aventure baptismale n’est pas un long fleuve tranquille. Les quarante jours au désert sont une épreuve de solitude, de silence, de survie, un peu comme la situation sanitaire qui nous éprouve. Il faut tenir dans la durée, dans la fidélité comme le peuple pendant quarante ans au désert. Surgit alors l’épreuve des tentations: du désespoir, de l’absurde, du repli sur soi, de l’accumulation des ressentiments et de la malveillance, de la recherche de la jouissance immédiate, de la volonté de puissance, de ne plus compter sur Dieu, de se révolter contre Lui ou de vouloir utiliser…

Poussé par l’Esprit, Jésus affronte épreuves et tentations. Il les traverse en vainqueur cardans son combat il n’est pas seul (Mc 1,12-13)

« Il vivait parmi les bêtes sauvages », c’est-à-dire au milieu de la violence mais assuré, pacifié et non dans la peur et l’hostilité avec le monde qui l’entoure.

« Aussitôt l’Esprit le pousse au désert » « et les anges le servaient », la mention de l’Esprit et celle de ces indicateurs de la présence de Dieu que sont les messagers, les anges, nous disent aussi que Jésus vit en proximité et communion avec Dieu.

Voilà deux bonnes pistes pour vivre l’invitation du carême : Croyez à l’Évangile et Convertissez-vous !

L’objectif du carême n’est pas d’abord de faire des efforts supplémentaires, car des efforts, depuis des mois en raison des contraintes de la crise sanitaire, nous en faisons tous et tous les jours.

L’objectif est de croire, de nous appuyer sur la Bonne Nouvelle de la proximité de Dieu qui prend soin de nos vies, pour y puiser l’assurance, la force, le réconfort de cette présence et nous laisser convertir, ajuster, entraîner, pousser par l’Esprit dans une plus grande cohérence de vie avec les appels de l’Évangile.

Le jeûne, avec la sobriété et les déconnexions utiles des écrans et autres moulins à paroles, la prière, avec l’écoute quotidienne de la Parole du Seigneur, le partage et le « prendre soin» pourront nous aider. Ils aiguiseront la qualité, la bienveillance de notre regard et de notre écoute, l’ouverture de notre cœur, de notre intelligence et de nos mains au partage et la fraternité.

Bonne montée vers Pâques !

+ Mgr Michel Pansard, Évêque d’Evry – Corbeil-Essonnes

Le Pape décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph

A partir du dimanche 31 janvier, notre groupement paroissial s’associe à cette initiative en récitant à la fin de chaque messe la prière à Saint Joseph du Pape François et en accueillant dans nos foyers, une icône de Saint Joseph, qui sera transmise de familles en familles pour une semaine, à charge de prier plus particulièrement Saint Joseph durant ce temps.

Retrouvez la prière à Saint Joseph du pape François par un clic ici

mise à jour le 1er février 2021

Retrouver la Lettre apostolique Patris corde est en intégralité ici.

Le don des indulgences en l’année saint Joseph

Le décret de la Pénitencerie apostolique offre la possibilité, jusqu’au 8 décembre 2021, de recevoir des indulgences spéciales liées à la figure de saint Joseph, «chef de la famille céleste de Nazareth». Une attention particulière est accordée à ceux qui souffrent en cette période de pandémie.

Retrouver le texte en intégralité par un clic ici

Le Pape institue le Dimanche de la Parole de Dieu

Mise à jour le 22 janvier 2021

Retrouvez également sur le site du Vatican l’homélie du Saint-Père pour le Dimanche de la parole de Dieu du dimanche 26 janvier 2020 à la basilique Saint-Pierre de Rome.

Lettre apostolique du lundi 30 septembre 2019 en forme de « Motu Proprio » du Souverain pontife François « Aperuit illis » par laquelle est institué le dimanche de la Parole de Dieu le 3e Dimanche du Temps ordinaire.

Suivre l’Evangile pendant le confinement

Mise à jour le 4 novembre 2020

Chaque jour sur la chaine « YouTube catho » vous retrouverez les prêtres de notre secteur qui à tour de rôle commenteront l’évangile du jour et/ou vous parleront de la vie du saint du jour ou autre.

Aujourd’hui c’est le Père Dominique Ribalet qui nous parle du saint du jour : Saint Charles Borromée.

Vous pourrez y retrouver également le Père Renaud de La Sougeole qui commente les évangiles d’hier et d’aujourd’hui.

N’hésitez pas à vous abonner à cette chaine, nous garderons ainsi le contact entre nous.

Lien pour accéder à cette chaine : https://youtu.be/n4J15Fdr2dU ou par un clic ici

La semaine missionnaire mondiale

Mise à jour le 17 octobre 2020

Extrait de l' »Actualité de l’Eglise catholique en Essonne » du 15 octobre 2020

« Me voici, envoie-moi » Is,6-8

La semaine missionnaire mondiale répond à un triple objectif : 

  • S’informer sur la vie des chrétiens à travers le monde.
  • Prier pour la mission.
  • Participer financièrement au fonds missionnaire mondial pour soutenir l’Évangélisation dans le monde par la quête pour la Mission. Les Eglises du monde entier participent à cette quête qui sera ensuite distribuée aux Églises qui en ont le plus besoin. Elle est dite « impérée » 

Message du Pape François pour la journée mondiale des missions le 18 octobre 2020

Prière de la semaine missionnaire 2020

Dieu notre Père, donne-nous l’audace des prophètes.
Sans regarder en arrière, avec confiance,
nous voulons répondre avec joie :

« Me voici, envoie-moi ! »
Ouvre nos oreilles et nos cœurs à ta Parole.
Seigneur Jésus, aujourd’hui encore
tu nous appelles personnellement :

« Viens, suis-moi ! »
Nous te confions tous les missionnaires,
que l’Esprit de Pentecôte continue de les fortifier,
que tous unis par un même baptême,
nous soyons les témoins vivants de ta miséricorde.
Amen.

La mission par temps de pandémie (présentation par les OPM)

Cette année, la Journée Mondiale des Missions aura lieu dimanche 18 octobre. À cette occasion, le Pape a rédigé son traditionnel message, empli d’une résonance particulière, compte tenu de cette année chamboulée par la crise sanitaire.
« Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement» y expliquait François ».
(Extrait du Message du Pape François).
Comprendre le message de Dieu en ce temps de pandémie est un défi pour l’Eglise, a expliqué le Saint-Père qui invite cette année les fidèles à poursuivre le cheminement missionnaire de l’Eglise à la lumière de la parole du récit de la vocation du prophète Isaïe : « Me voici : envoie-moi !» (Is 6, 8).  François rappelle que «La mission est une réponse, libre et consciente, à l’appel de Dieu

Petit historique de la Journée Mondiale des Missions

Chaque année, chaque Église particulière est invitée à soutenir spirituellement et économiquement l’Église en mission.
Le point de départ est une jeune laïque lyonnaise, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie aisée et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. 
Peu après, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte : elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.
Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. 
Pour amplifier le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires, le pape Pie XI accepte de créer une Journée Missionnaire Mondiale en 1926 pour qu’elle soit «la fête de la catholicité et de la solidarité universelle».

Une quête véritablement universelle

L’argent collecté est comptabilisé à Rome, aux OPM Internationales. La répartition de la somme récoltée chaque année est décidée par les 120 directeurs nationaux des OPM dans leur réunion du mois de mai.
Ainsi les 3 000 diocèses catholiques existant aujourd’hui viennent en aide à 1 200 d’entre eux pour les soutenir dans leur vie et leur mission d’évangélisation.

Nouvelle encyclique du pape François « Fratelli Tutti »

Mise à jour le 17 octobre 2020

Encyclique du pape François « Fratelli Tutti »

En ce jour de la fête de St François d’Assise (4 octobre), le pape François donne sa nouvelle encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale.

 « Fratelli tutti », écrivait saint François d’Assise, en s’adressant à tous ses frères et sœurs, pour leur proposer un mode de vie au goût de l’Évangile. Parmi ses conseils, je voudrais en souligner un par lequel il invite à un amour qui surmonte les barrières de la géographie et de l’espace. Il déclare heureux celui qui aime l’autre « autant lorsqu’il serait loin de lui comme quand il serait avec lui ». En quelques mots simples, il exprime l’essentiel d’une fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne indépendamment de la proximité physique, peu importe où elle est née ou habite.

Ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´, me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. En effet, saint François, qui se sentait frère du soleil, de la mer et du vent, se savait encore davantage uni à ceux qui étaient de sa propre chair. Il a semé la paix partout et côtoyé les pauvres, les abandonnés, les malades, les marginalisés, les derniers.

Court Résumé de l’encyclique « Fratelli tutti »

Les ombres d’un monde fermé (Chap. 1) se répandent sur le monde, laissant sur le bord de la route des personnes blessées, qui se trouvent exclues, rejetées. Ces ombres plongent l’humanité dans la confusion, dans la solitude et dans le vide. Nous rencontrons un étranger sur le chemin (Chap. 2) ; il est blessé. Devant cette réalité, deux attitudes sont possibles : passer outre sans compatir ou faire halte auprès de lui ; que nous choisissions de l’inclure ou, au contraire, de l’exclure, c’est là ce qui déterminera la nature de notre personne ou de notre projet politique, social et religieux.

Dieu est amour universel, et tant que nous faisons partie de cet amour et le
partageons, nous sommes appelés à la fraternité universelle, qui est ouverture. Il n’y a pas « les autres » ou « eux », il y a seulement « nous ». Nous désirons, avec Dieu et en Dieu, un monde ouvert (Chap. 3) (sans murs, sans frontières, sans exclus et sans étrangers), et pour cela nous avons et nous voulons un cœur ouvert. (Chap. 4) Nous vivons une amitié sociale, nous recherchons un bien moral, une éthique sociale, parce que nous nous savons membres d’une fraternité universelle. Nous sommes appelés à la rencontre, à la solidarité et à la gratuité. 

Pour atteindre un monde ouvert avec un cœur ouvert, la meilleure politique (Chap. 5) doit être mise en œuvre. Une politique visant le bien commun et universel, une politique pour le peuple et avec le peuple. Autrement dit, une politique populaire, menée avec une charité sociale qui recherche la dignité humaine, et exécutée, avec un amour politique, par des hommes et des femmes qui intègrent l’économie dans un projet social, culturel et populaire.

Savoir dialoguer est le chemin pour ouvrir le monde et construire l’amitié sociale (Chap. 6) ; et c’est le fondement pour une meilleure politique. Le dialogue respecte, accepte et recherche la vérité. Le dialogue donne naissance à la culture de la rencontre ; autrement dit, la rencontre devient un style de vie, une passion et un désir. Celui qui dialogue est bienveillant, reconnaît et respecte l’autre.

Mais cela ne suffit pas : il nous faut affronter la réalité des blessures de la rencontre qui a échouée, et, à la place, établir et parcourir les chemins d’une rencontre renouvelée. (Chap. 7) Il faut cicatriser les blessures et rétablir la paix. Pour cela, il nous faut être audacieux et partir de la vérité, partir de la reconnaissance de la vérité historique. Cette dernière est la compagne inséparable de la justice et de la miséricorde et est indispensable pour cheminer vers le pardon et la paix. Pardonner ne signifie pas oublier ; le conflit sur le chemin de la paix est inévitable, mais la violence n’est pas acceptable. C’est pourquoi recourir à la guerre est inacceptable et la peine de mort est une pratique à éradiquer.

Les différentes religions du monde reconnaissent l’être humain comme créature de Dieu ; en tant que créatures, nous sommes tous dans une relation de fraternité. Les religions sont appelées à se mettre au service de la fraternité dans le monde (Chap. 8). En nous ouvrant au Père de tous, nous reconnaissons notre condition universelle de frères. Pour les Chrétiens, la source de la dignité humaine et de la fraternité se trouve dans l’Évangile de Jésus Christ, à partir duquel naissent nos actions et nos engagements. Ce chemin de fraternité nous donne aussi une Mère nommée Marie.

Devant les personnes blessées par les ombres d’un monde fermé, qui gisent au bord du chemin, le Pape François nous appelle à faire nôtre et à mettre en œuvre le désir de fraternité du monde, qui commence par la reconnaissance du fait que nous sommes Fratelli tutti , tous frères et sœurs.

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